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L'étouffement
Face à une personne qui s'étouffe, il faut savoir réagir vite. La plupart du temps, les cas d'étouffement se rencontrent au cours d'un repas : un aliment mal avalé, une gorgée mal passée... . 5 claques dans le dos de la victime (adulte et enfant de plus de 1 an) devraient suffire à lui redonner du souffle. Si tel n'est pas le cas, réalisez au maximum 5 compressions abdominales (manœuvre de Heimlich). Si vous n'obtenez toujours aucun résultat, alternez les 2 méthodes en commençant par les claques dans le dos.
Le saignement
En cas d'accident, de plaie, coupure ou blessure, la perte de sang peut être très rapide.
Après avoir allongé la victime en position horizontale, il faut comprimer directement l'endroit qui saigne pendant au moins 10 minutes, par la victime elle-même, ou par une autre personne en évitant qu'elle rentre en contact avec le sang de la victime (à l'aide de gants, linge, sac en plastique, etc). Si cela ne suffit pas, il faut arrêter le sang au niveau d'un point de compression, ou poser un garrot en dernier recours.
Attention ! Ces gestes ne doivent pas être réalisés si un corps étranger se trouve dans la plaie.
L'inconscience
Les raisons à une perte de connaissance sont nombreuses : malaise, traumatisme, douleur intense, suffocation, vertiges, coup de fatigue brutal... . Face à cette situation, il est important de savoir si la victime réagit à la parole ou au toucher. Des questions simples (« vous m'entendez ? » « comment vous appelez-vous ? ») ou des ordres simples (« serrez ma main ») éclairciront ce point. Puis, il faut libérer les voies respiratoires de la victime et s'assurer qu'elle respire. Si la personne respire, placez-la sur le côté, en position latérale de sécurité (PLS) (sur le côté gauche pour une femme enceinte). Si la personne ne respire pas, passez immédiatement à la réanimation cardiaque (en alternant compressions thoraciques et bouche-à-bouche). L'utilisation d'un défibrillateur est également possible dans ce dernier cas.
L'arrêt cardiaque
Une personne, victime d'un arrêt cardiaque, perd connaissance, tombe. Sa respiration est lente, bruyante, intense. Si aucun soin ne lui est apporté dans les huit minutes qui suivent l'arrêt cardiaque, ses chances de survie sont quasi nulles. Il faut donc agir vite. De même qu'en cas d'inconscience, il faut vérifier que la victime réagit à la parole ou au toucher (cf. paragraphe précédent sur l'inconscience). Puis, il faut s'assurer qu'elle respire et libérer ses voies aériennes. Si elle respire, placez-la sur le côté, en position latérale de sécurité. Si elle ne respire pas, il faudra lui pratiquer un massage cardiaque. L'utilisation d'un défibrillateur est également possible dans ce dernier cas.
Le malaise cardiaque
Une douleur dans la poitrine est le signe précurseur d'un malaise cardiaque. Celle-ci peut se propager vers le bras, l'épaule, le cou, la mâchoire inférieure ou l'estomac. La victime peut également se plaindre d'essoufflements, sueurs, nausées, maux de ventre et transpirer excessivement. Même si la personne est consciente et pense que ce n'est pas grave, il ne faut pas minimiser le risque encouru. Après lui avoir posé des questions sur son malaise, appelez les secours. Puis, allongez la victime sur le dos dans une position confortable ou, si elle le souhaite, en position semi-assise ou assise. Attendez les secours en vérifiant régulièrement sa respiration.
Rappelons que chaque situation d'urgence nécessite d'appeler les secours, ou d'aller chercher de l'aide, le plus rapidement possible.
Attention ! Pour être faits correctement, les gestes indiqués ci-dessus nécessitent un apprentissage avec un formateur spécialisé.
Pour suivre une formation aux gestes de premier secours, renseignez-vous auprès de l’Union des sapeurs-pompiers de votre département ou auprès de la Croix-rouge Française. De nombreuses sessions sont organisées dans toute la France.
Sources :
http://www.doctissimo.fr
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