Comprendre son cerveau

Comprendre son cerveau 

Le cerveau est l’organe majeur du corps humain, il dirige tout. De nos mouvements à nos pensées en passant par notre mémoire, nos sens, notre sommeil… 

Mais comme tout notre corps, il est lui aussi victime d’un vieillissement aussi naturel qu’inévitable. Pour contrer cette forme d’obsolescence programmée, il est nécessaire de faire travailler et de protéger son cerveau, peu importe son âge, pour limiter et prévenir le vieillissement cérébral. 

Le fonctionnement du cerveau humain

  • Il pèse entre 1,3 et 1,5 kg (contrairement aux idées reçues, la taille n’a aucun rapport avec l’intelligence, celui d’Albert Einstein pesait 1,230 g), 
  • Une ampoule de 25 watts peut être alimentée par le cerveau, 
  • Le cerveau est composé de deux hémisphères cérébraux : le lobe cérébral gauche qui contrôle la partie droite de notre corps et le lobe cérébral droit qui contrôle la partie gauche, 
  • Il compte 80 à 100 milliards de neurones, 
  • Il y a entre 1 000 et 10 000 connexions par des synapses entre nos neurones, 
  • Cela nous permet d’apprendre toute notre vie en fonction de nos besoins, 
  • Il baigne dans le liquide céphalo-rachidien, 
  • Il est très vascularisé et donc très oxygéné. 

 

Mémoriser, penser, réagir, bouger, etc. Le cerveau a de multiples fonctions et a pour cela de forts besoins nutritionnels. Nos premières cellules cérébrales se manifestent à partir de la 3e semaine de vie au sein du ventre de notre mère. Par la suite, elles se développent à raison de 250 000 par minute, notamment grâce à la vitamine B9, également appelée acide folique ou folate. 

Le fonctionnement du cerveau humain

Comment prendre soin de son cerveau ?

En vieillissant, nous perdons très peu de neurones. Ce sont surtout les connexions entre neurones qui s’affaiblissent en même temps que l’activité du cerveau diminue. 

Mais ces connexions peuvent se reformer en stimulant et nourrissant notre cerveau. Il est donc possible de freiner le vieillissement cérébral en appliquant certaines règles de prévention. 

Le rôle primordial de l’alimentation, du fœtus à l’âge adulte

La vitamine B9 aide à la multiplication des cellules cérébrales. Il est donc essentiel qu’une femme enceinte en possède suffisamment et mange équilibré, car la moindre carence peut altérer le développement du cerveau et provoquer des séquelles irréversibles telles qu’un retard mental, des malformations ou des troubles du comportement. 

Il est capital de maintenir une bonne irrigation du cerveau. En effet, l’usure des vaisseaux sanguins est l’une des premières causes de vieillissement cérébral. Une mauvaise irrigation entraîne un manque d’oxygène et de glucose et provoque un non-renouvellement des neurones. Il faut donc prendre soin de notre système vasculaire notamment après 50 ans pour éviter l’hypertension artérielle, pouvant augmenter le risque d’apparition des symptômes de la maladie d’Alzheimer. 

Les principales cellules du cerveau vont vivre aussi longtemps que nous et ont donc besoin d’importants apports nutritionnels : 

  • du glucose pour l’énergie, 
  • des lipides pour la composition de leur membrane extérieure, 
  • des protéines pour les molécules qui régulent les humeurs et la motricité, 
  • des minéraux pour la conduction de l’influx nerveux, 
  • et tous les types de vitamines. 

 

Les trois repas journaliers vont permettre à notre cerveau de récupérer ces apports nutritionnels, il faut donc être attentif à notre alimentation et à la composition de nos différents repas. Pour cela, voici quelques aliments recommandés pour le cerveau : 

  • les fruits rouges, 
  • le raisin noir, 
  • les jus de cranberries et de grenade, 
  • le concentré de tomates, 
  • les choux crus, 
  • les avocats, 
  • les jus de légumes (épinards, cresson, carottes), 
  • les épices, 
  • le chocolat noir, 
  • le café et le thé, 
  • les fruits de mer, 
  • les poissons gras, 
  • le foie, les autres abats, le boudin noir, 
  • l’huile d’olive, de noix et de colza. 

Bougez, faites des activités physiques

L’objectif est d’oxygéner votre cerveau afin de produire de nouvelles cellules nerveuses. Pour cela, vous pouvez par exemple marcher au moins 30 minutes par jour, courir, nager, faire du sport en salle, etc. Les activités physiques vont augmenter la fréquence cardiaque et donc l’irrigation du cerveau pour permettre une optimisation du fonctionnement des neurones. Le sport va aussi permettre de libérer des hormones appelées endorphines qui facilitent l’oxygénation du sang et vont activer la dopamine et la sérotonine, des hormones de perception du plaisir. 

D’autre part, le sport attise la mémoire : les résultats à des tests cognitifs, de concentration, d’agilité cérébrale et de mémorisation seront bien meilleurs chez des personnes pratiquant une activité physique régulière. 

Enfin, l’activité physique limite la prise de poids, très nocive pour le cerveau. En effet, les neurones reçoivent des signaux d’inflammation de la part des tissus gras car ils ne peuvent plus éliminer les déchets accumulés. 

Activités physiques pour travailler sa mémoire

Détendez-vous et dormez

Pour une meilleure protection de votre cerveau, prenez le temps de respirer et de prendre du recul. Le stress entraîne de nombreux maux comme des troubles des fonctions cognitives et des pertes de mémoire. 

Le sommeil est nécessaire à la récupération et au tri des informations emmagasinées. De plus, vous avez besoin d’un cerveau reposé et frais pour poursuivre votre apprentissage quotidien. Oubliez les somnifères et les anxiolytiques qui empêchent véritablement vos neurones de se renouveler. 

Ne restez pas seul et ayez une vie sociale

Les échecs, les mots croisés ou le sudoku sont des entraînements cognitifs qui font travailler une infime partie de nos capacités cérébrales. Il est bien plus efficace d’avoir des relations sociales, d’être curieux et de toujours continuer à apprendre. Les rapports sociaux stimulent la sécrétion de l’hormone de l’attachement (ocytocine). Une fois libérée, elle active la dopamine, un neurotransmetteur qui influe sur notre comportement et donne envie de vivre. 

Le travail est également bon pour la santé cérébrale. Une étude vient de montrer que, après 60 ans, chaque année de travail supplémentaire réduit de 3 % le risque d’Alzheimer (à condition d’éviter l’anxiété et le stress). 

La recherche et les mystères de notre cerveau

Différences hommes-femmes

Une étude réalisée par des chercheurs américains a montré que les cerveaux des femmes étaient moins impactés par le vieillissement que ceux des hommes, et cela, quel que soit leur âge. Cela rejoint une autre étude ayant prouvé que les femmes sont moins sujettes aux pertes de mémoire avec l’âge que les hommes. 

Des recherches approfondies vont être menées pour comprendre d’où viennent ces différences et pourquoi pas essayer de s’en servir pour traiter les maladies neurodégénératives, comme Alzheimer. 

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Sandrine Guerin
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