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Le sport sur ordonnance

Suite à l’application du décret relatif aux conditions de dispensation de l’activité physique adaptée prescrite par un médecin traitant, des séances d’activités sportives peuvent désormais être prescrites sur ordonnance. Qui est concerné ? Dans quel but ? Comment ? Pour quel(s) sport(s) et quel remboursement ? Les réponses avec SMATIS.

Qui est concerné ?

Depuis le 1er mars 2017, les médecins peuvent prescrire des activités physiques adaptées aux personnes souffrant d’affections longue durée (ALD) telles que le diabète de type 1 et 2, l’insuffisance cardiaque grave, la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques, le cancer ou encore la dépression. Les personnes ayant été victime d’un AVC sont également concernées. Au total, trente maladies ALD peuvent prétendre à ces prescriptions sportives.

Les ordonnances sont rédigées au cas par cas, mais selon le Ministère de la Santé, 10 millions de français seraient concernés par ce dispositif.

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Dans quel but ?

L’objectif du dispositif “sport sur ordonnance” est avant tout de redonner l’envie de bouger à des personnes sous traitement, de les aider à stimuler leur corps et à libérer leur esprit. L’échange social, que favorise ce dispositif, permet aussi de rompre avec l’isolement dont peuvent souffrir ces patients.

En pratique, le sport a de nombreuses vertus : il améliore les capacités cardiaques et respiratoires, la tension artérielle, renforce les capacités musculaires et celles des os, influe sur le taux de cholestérol et le taux de diabète. Non seulement l’activité physique peut prévenir les risques de chute et de fracture, mais il peut également diminuer le risque de récidive de nombreuses pathologies. Les patients souffrant d’ALD ont donc tout intérêt à faire du sport.

Comment s’applique ce dispositif ?

L’ordonnance, prescrite par le médecin traitant, précise la nature de l’activité physique à pratiquer, l’intensité de la séance, la durée, la fréquence et le contexte (seul(e) ou accompagné(e), dans une structure ou dans un centre spécialisé (de réadaptation)).

Les séances sont dispensées par des professionnels mentionnés dans le décret. Il s’agit notamment de masseurs-kinésithérapeutes, ergothérapeutes, psychomotriciens ou de titulaires d’un diplôme dans le domaine de l’activité physique adaptée ou d’une certification de qualification (éducateurs sportifs spécialisés).

Pour quel(s) sport(s) ?

Le décret précise que l’activité physique prescrite par le médecin traitant doit être « en accord avec le patient » et « adaptée à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical du patient ».

Le sport prescrit dépend donc de l’état de santé du patient et de ses capacités, et tient compte également de l’envie du patient. Celui-c-i doit en effet trouver du plaisir à exercer l’activité sportive prescrite.

Les sports les plus fréquemment prescrits sont : la marche active, la natation, la marche nordique, le vélo, l’aquagym, l’aquabiking et la gymnastique. Le tai-chi, le qi gong, ou encore le yoga peuvent également être recommandés.

Pour quel remboursement ?

La question du financement de cette mesure reste encore aléatoire, puisqu’à l’heure actuelle, la loi n’en prévoit aucun. Concrètement, les séances prescrites ne sont pas prises en charge par la Sécurité sociale. Le patient concerné doit donc payer de sa poche toutes les séances sportives suivies.

Cependant, certaines collectivités locales peuvent intervenir dans le financement de la mesure. A l’instar de la ville de Strasbourg qui expérimente déjà le “sport sur ordonnance” depuis 2012 : la prescription est entièrement prise en charge par la municipalité la première année. Les années suivantes, la participation financière varie en fonction du coefficient familial du patient.

sources : www.lemonde.fr – www.sudouest.fr – www.20minutes.fr