À la retraite, de nombreuses questions se posent concernant votre couverture santé. Faut-il impérativement souscrire à une mutuelle ? Est-ce encore utile quand les dépenses évoluent et que les remboursements changent ?
Si la mutuelle d’entreprise prend fin, la souscription d’une complémentaire santé devient souvent indispensable pour continuer à bénéficier d’un bon niveau de prise en charge.
Pour mieux comprendre les enjeux, consultez notre dossier principal sur la mutuelle senior, qui présente toutes les garanties essentielles à envisager après 55 ans.
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Pourquoi se poser la question d’une mutuelle santé à la retraite ?
À l’arrivée à la retraite, beaucoup de changements impactent votre quotidien — y compris votre protection santé. La fin de votre contrat de mutuelle d’entreprise, l’évolution naturelle de vos besoins médicaux, ou encore la gestion de votre budget santé posent une question simple, mais essentielle : est-il encore utile de souscrire une complémentaire santé quand on devient retraité ?
Avant de s’engager ou de renoncer, il est important de comprendre ce qui change vraiment au moment de la retraite.
La fin de la mutuelle d’entreprise change tout
Quand vous étiez salarié, votre mutuelle d’entreprise vous couvrait souvent de façon avantageuse, avec une prise en charge partielle par l’employeur. Mais à la retraite, ce dispositif cesse automatiquement, sauf si vous décidez de le conserver via la loi Evin. Ce maintien, bien que possible, entraîne une hausse significative de la cotisation et ne permet généralement aucun ajustement du contrat selon vos nouveaux besoins.
C’est souvent à ce moment que se pose la question d’un contrat individuel, potentiellement plus souple, plus économique, et mieux adapté à votre situation actuelle.
Important
Lorsque vous partez à la retraite, vous perdez automatiquement la participation de votre employeur à votre mutuelle santé, qui couvrait au minimum 50 % de votre cotisation. Résultat : dès la première année, votre cotisation double ou augmente fortement.
Des besoins médicaux qui évoluent avec le temps
Avec l’âge, certains postes de dépenses deviennent plus fréquents : soins dentaires, auditifs, optiques ou hospitaliers. Même si vous êtes en bonne santé aujourd’hui, ces besoins peuvent évoluer rapidement.
Une mutuelle permet d’anticiper ces dépenses, de limiter le reste à charge, et d’éviter de retarder des soins pour des raisons budgétaires.
Souscrire ou non : une vraie décision personnelle
Chaque situation est unique : certains retraités consultent régulièrement, d’autres très peu. Votre choix dépendra donc de :
vos antécédents médicaux,
vos ressources,
votre tolérance au risque financier,
votre souhait ou non d’avoir accès à certains conforts (chambre individuelle, réseau de soins, médecines douces…).
C’est précisément parce qu’il n’existe pas de réponse universelle que cette question mérite d’être posée sérieusement au moment de votre départ en retraite.
Le saviez-vous ?
Et si vous choisissez de conserver votre ancienne mutuelle d’entreprise via la portabilité prévue par la loi Evin, attention :
- Le tarif reste intégralement à votre charge dès le départ (sans aide de l’employeur)
- Il augmente encore davantage au bout d’un an
- Les garanties ne sont pas modulables, car pensées pour un cadre salarié
👉 Pour éviter une hausse injustifiée de votre cotisation, il est souvent préférable de comparer avec une mutuelle senior individuelle conçue pour les besoins et le budget des retraités.
Comprendre les remboursements pour mieux évaluer ses besoins
À la retraite, vous restez affilié à l’Assurance maladie. Celle-ci rembourse une partie des frais de santé sur la base de tarifs conventionnés (appelés BRSS), mais le reste à charge peut être conséquent. Par exemple, une consultation à 35 € chez votre médecin traitant ne sera remboursée qu’à hauteur de 16,50 € après application du taux et de la franchise.
Les mutuelles interviennent pour compléter ce remboursement, en prenant en charge tout ou partie des frais non couverts : dépassements d’honoraires, optique, dentaire, appareils auditifs, etc. Le montant dépendra de la formule choisie. Comprendre ce mécanisme est essentiel pour évaluer si une mutuelle santé est nécessaire dans votre cas personnel.
Je suis très satisfaite car mon interlocutrice chez smatis a été très explicite, claire, à l’écoute de mes besoins, patiente, aimable et efficace et surtout RASSURANTE. Les échanges ont été aisés et rapides. Son aide lors de mon adhésion m’a été très utile.
Florence, le 18 avril 2024 sur EKOMI
C’est ce que j’appelle être bien accompagné.

Quelles sont les conséquences de l’absence de complémentaire santé à la retraite ?
Renoncer à une mutuelle santé à la retraite peut sembler économique à court terme. Pourtant, cette décision n’est pas sans conséquences sur votre budget et votre accès aux soins, en particulier lorsque les besoins médicaux deviennent plus fréquents avec l’âge.
Un reste à charge qui augmente rapidement
Même à la retraite, vous restez couvert par l’Assurance maladie. Toutefois, celle-ci ne rembourse qu’une partie des frais de santé sur la base des tarifs conventionnés (BRSS). Prenons un exemple : pour une consultation facturée 35 €, la Sécurité sociale rembourse seulement 16,50 €. Sans complémentaire santé, le reste à charge est donc important, surtout lorsqu’il s’accumule sur des soins plus coûteux.
Une pression financière en cas d’hospitalisation ou de soins spécialisés
Certains postes de dépenses sont particulièrement mal remboursés par l’Assurance maladie, voire totalement exclus. C’est notamment le cas :
des prothèses dentaires (couronnes, bridges, implants), dont le tarif peut rapidement dépasser plusieurs centaines d’euros par dent,
des appareils auditifs, souvent nécessaires avec l’âge, dont le coût reste élevé malgré les aides publiques,
des séjours hospitaliers, surtout si vous souhaitez une chambre individuelle ou des prestations de confort (télévision, lit accompagnant, etc.),
de l’optique, en particulier si vous avez besoin de verres progressifs ou de traitements spécifiques.
Sans complémentaire santé, ces frais sont à votre charge. Et même lorsque la Sécurité sociale intervient, le remboursement reste souvent très partiel. Par exemple, un implant dentaire facturé 1 200 € n’est pas du tout pris en charge par l’Assurance maladie, et seule une mutuelle peut réduire ce reste à payer.
Le saviez-vous ?
Une chambre individuelle à l’hôpital coûte en moyenne entre 50 et 100 € par nuit. Sans mutuelle pour en couvrir tout ou partie, ce confort reste à votre entière charge.
Un risque de renoncer à certains soins
Sans complémentaire santé, le coût des soins peut rapidement devenir un frein. De nombreux retraités, même en bonne santé, hésitent à consulter ou à engager certains traitements lorsqu’ils savent que les frais ne seront pas remboursés. Cela concerne notamment les consultations spécialisées, les soins dentaires ou encore les examens préventifs.
À terme, cette prudence budgétaire peut avoir un impact direct sur la santé : une carie non soignée peut évoluer en infection, un trouble auditif non corrigé peut accentuer l’isolement, un contrôle évité peut retarder un diagnostic important.
Renoncer à certains soins, faute de couverture, n’est donc pas sans conséquence sur le long terme.
À retenir
Se passer de complémentaire santé, c’est souvent devoir choisir entre se soigner ou préserver son budget. À long terme, ce compromis peut avoir un impact réel sur votre qualité de vie.
Quels critères pour évaluer l’intérêt d’une complémentaire santé à la retraite ?
Avant de souscrire (ou non) une mutuelle santé une fois retraité, il est important de s’appuyer sur des critères objectifs et personnels. Ce choix dépend autant de votre situation médicale que de vos capacités financières et de vos attentes en matière de confort.
Comment savoir si une mutuelle est vraiment utile pour vous ?
Il n’existe pas de réponse universelle : certains retraités auront tout intérêt à souscrire une couverture renforcée, d’autres pourront se contenter d’un niveau de protection plus basique.
Pour prendre une décision éclairée, voici les principaux critères à examiner :
Critère | Pourquoi c’est important ? |
---|---|
Fréquence de vos consultations | Plus vous consultez, plus une couverture santé peut limiter vos frais à long terme. |
Postes de dépenses spécifiques | Optique, dentaire, audition : sont-ils fréquents ou à anticiper dans les mois à venir ? |
Budget mensuel disponible | Une complémentaire bien calibrée permet de concilier protection et équilibre budgétaire. |
Tolérance au risque | Êtes-vous prêt à assumer seul certains frais importants en cas de souci de santé ? |
Préférences de confort | Chambre individuelle, accès aux médecines douces : ces options sont peu ou pas remboursées par la Sécurité sociale. |
Bon à savoir
Vous pouvez comparer les formules disponibles pour trouver un contrat aligné sur vos attentes. Chez SMATIS, notre mutuelle senior s’adapte à vos besoins, sans questionnaire médical ni engagement inutile.
Combien coûte une mutuelle santé à la retraite ?
À la retraite, le coût d’une complémentaire santé devient un poste de dépense important, d’autant plus que vous ne bénéficiez plus de la participation de votre employeur. Comprendre les critères qui influencent le tarif est essentiel pour bien choisir.
Quels sont les facteurs qui influencent le prix ?
Le tarif d’une mutuelle santé pour retraité dépend de plusieurs éléments :
L’âge : plus vous avancez en âge, plus le risque médical augmente, et donc le coût aussi.
Le niveau de garanties choisi : des remboursements renforcés sur l’hospitalisation, le dentaire ou l’optique font logiquement grimper la cotisation.
Les options souscrites : médecines douces, chambre individuelle, cure thermale…
La zone géographique : certaines régions entraînent des cotisations plus élevées.
Le saviez-vous ?
À garanties équivalentes, le tarif d’une mutuelle senior peut varier du simple au double selon les organismes. D’où l’intérêt de comparer.
À quoi s’attendre en termes de prix ?
Voici quelques ordres de grandeur constatés sur le marché pour une personne de 60 à 70 ans :
Niveau de garantie | Tarif mensuel moyen* |
---|---|
Protection de base | 40 à 60 € |
Niveau intermédiaire | 60 à 90 € |
Garanties renforcées | 90 à 130 € |
* Tarifs indicatifs pour une personne seule, hors surcomplémentaire et selon les prestations incluses.
Faq – Faut-il souscrire une mutuelle santé à la retraite ?
Est-ce obligatoire d’avoir une mutuelle à la retraite ?
Non, ce n’est pas obligatoire. Mais sans complémentaire, tous les frais non remboursés par la Sécurité sociale restent à votre charge.
Puis-je garder ma mutuelle d’entreprise à la retraite ?
Oui, via la portabilité (loi Evin). Mais le tarif augmente fortement et les garanties ne sont pas adaptées à la retraite.
À quel âge faut-il penser à souscrire une mutuelle senior ?
Dès que vous approchez de la retraite, généralement entre 55 et 62 ans. C’est le bon moment pour comparer les offres.
Quels sont les soins les moins bien remboursés sans mutuelle ?
Le dentaire, l’optique, l’audition, les médecines douces et l’hospitalisation avec chambre individuelle.
Pas forcément. Tout dépend du niveau de garanties. Il existe des formules simples dès 40 €/moi
Pas forcément. Tout dépend du niveau de garanties. Il existe des formules simples dès 40 €/mois.

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