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Le don d’organes pour sauver des vies humaines

Le 22 juin aura lieu la journée nationale de réflexion sur la greffe et le don d’organe. C’est l’occasion de se poser quelques questions sur cet acte solidaire.

Donner pour qui ?

Certaines maladies provoquent la destruction d’un organe vital, conduisant inexorablement la personne atteinte vers la mort, ou vers une qualité de vie très compromise.
Plus de 8 200 personnes attendaient une greffe en 2009*. Toutes sont inscrites sur le registre national des patients en attente de greffe, document géré par l’Agence de biomédecine.
Le don d’organes se fait de façon anonyme. Les proches du donneur ne pourront pas rencontrer le receveur.

Donner quoi ?

Sur 4 580 greffes réalisées en 2009, 62 % concernaient le rein, 23 % le foie, 8 % le coeur et 5 % le poumon.
Le pancréas, la cornée, la peau, les os ou le cartilage peuvent également être donnés.
Les dons de sang et de moelle osseuse ne font pas partie des dons d’organes.

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Donner quand ?

L’immense majorité des dons d’organes est consécutive à un décès brutal.
Le prélèvement est réalisé sur une personne victime d’un accident vasculaire cérébral ou d’un traumatisme crânien, dans la plupart des cas.
Il n’y a pas de limite d’âge pour donner : les enfants comme les personnes âgées sont éligibles au prélèvement, après évaluation de leur dossier médical.
Seuls 5 % des dons concernent des personnes vivantes, principalement pour le rein. Le don est alors réalisé au profit d’un membre de la famille proche, lorsque la compatibilité entre donneur et receveur est établie.
Le donneur doit être averti des risques qu’il encourt et prendre sa décision librement, sans pression de son entourage.

Être donneur : à qui en parler ?

Une personne qui refuse de donner ses organes doit demander son inscription au registre national des refus. Si elle ne l’a pas fait, elle est considérée par défaut comme donneur potentiel. Cependant, le prélèvement ne se fera qu’après consultation de ses proches.
La discussion, qui s’ouvre dans un contexte de deuil brutal et d’urgence du prélèvement, est souvent difficile. C’est pour éviter ces situations délicates, qui aboutissent au refus dans plus de la moitié des cas, qu’il est important que chacun exprime clairement sa volonté de son vivant.
« Donneur ou pas, je sais pour mes proches, ils savent pour moi » : le slogan du spot diffusé récemment souligne l’importance du dialogue sur ce sujet sensible.
Il est également possible de se munir d’une carte de donneur d’organes, mais en parler autour de soi reste le meilleur moyen de transmettre sa volonté.

Comment cela se passe-t-il ?

Les prélèvements d’organes post-mortem sont réalisés par des équipes médico-chirurgicales spécialisées, dans des établissements habilités par le ministère de la Santé.
Un ou plusieurs organes peuvent être prélevés, selon les besoins.
Le corps de la personne est recousu, puis rendu à sa famille pour les obsèques.

Que penser du don d’organes ?

Les principales religions s’expriment en faveur du don d’organes, à l’exception de l’hindouisme et du shintoïsme.
Cette réflexion autour du don reste un sujet intime, qui relève des croyances, des valeurs, du rapport aux autres et à la vie de chacun d’entre nous.
Côtoyer un malade en attente de greffe influe certainement sur sa propre perception du don.
Pour soi, pour les autres, il est en tout cas urgent d’y réfléchir. Maintenant.

* Source : Agence de biomédecine

Tout savoir sur le don d’organes : www.dondorganes.fr

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