Verres simples et verres complexes : explications 

Verres simples et verres complexes : explications 

Il existe trois catégories de verres : les verres simples, les verres complexes et plus rarement, les verres très complexes.  

Plus la correction de la vue est forte, plus la complexité augmente, plus le tarif est élevé et plus le remboursement en optique accordé est élevé. Il reste toutefois extrêmement bas de la part de la Sécurité Sociale et variable en ce qui concerne la complémentaire santé. Soyez très attentif sur ce point lorsque vous réalisez un devis auprès de votre mutuelle. 

Verres simples, complexes et très complexes

Les verres simples

Simple foyer signifie qu’ils ne peuvent corriger qu’une seule pathologie. Ce type de verres corrige soit la myopie, soit l’astigmatisme, soit l’hypermétropie. La sphère est comprise entre -6.00 et +6.00 dioptries, et le cylindre inférieur ou égal à +4.00 dioptries. 

Les verres complexes

Ils peuvent être à simple foyer et dans ce cas la sphère sera hors zone de – 6.00 à + 6.00 dioptries et le cylindre supérieur à +4.00 dioptries. Les verres multifocaux ou progressifs sont également des verres complexes. 

Les verres multifocaux et progressifs possèdent plusieurs foyers (double ou triple foyer) et sont donc capables de corriger 2 ou 3 pathologies, tout comme les verres progressifs. La partie haute du verre corrige la vision de loin, la partie basse la vision de près, et la partie intermédiaire assure la vision à mi-distance et le passage d’un foyer à l’autre sur les verres progressifs. 

 
Les verres multifocaux présentent l’inconvénient d’avoir des foyers délimités de façon abrupte et visible pour celui qui porte les lunettes, comme pour la personne qui lui fait face. De plus cela oblige à avoir un verre plus épais, et donc une monture adaptée. 

Sur les verres progressifs, le passage d’un foyer à l’autre se fait de façon progressive (évidemment !), ce qui est plus esthétique, d’autant plus que l’on peut amincir le verre et choisir la monture que l’on souhaite ; toutefois, l’adaptation se fait plus ou moins facilement selon les personnes. 

Les verres très complexes

Ce sont des verres complexes qui ont une très forte correction. Ils peuvent être sphéro-cylindriques avec une sphère hors zone de – 8,00 à + 8,00 dioptries ou bien avoir simplement une sphère hors zone de – 4,00 à + 4,00 dioptries. 

Comment bien comprendre son ordonnance ?

Voici un exemple d’ordonnance : 

Exemple ordonnance verre lunette

Les principales abréviations utilisées par votre ophtalmologiste

  • OG : œil gauche 
  • OD : œil droit 
  • ODG : les 2 yeux 
  • VP : vision de près 
  • VL : vision de loin 
  • VI : vision intermédiaire 
  • SPH : sphère 
  • CYL : cylindre 
  • ADD : addition 
  • PLAN : aucune correction sphérique 


Sur l’ordonnance, le médecin doit également indiquer l’équipement que vous avez choisi : s’il s’agit de lunettes de vue ou de lentilles de contact.
 

Quelques définitions optiques :

La dioptrie est l’unité de mesure indiquant la puissance de correction d’un verre de lunette ou de lentilles de contact.

La sphère est la puissance de l’œil, elle est exprimée en dioptries, c’est le premier chiffre indiqué. Si la sphère est négative, elle correspond à une myopie, si elle est positive, à une hypermétropie. Égale à zéro, ou “plan” signifie que l’on n’a pas besoin de correction de puissance. 

Le cylindre corrige l’astigmatisme. C’est le chiffre indiqué entre parenthèses. 

L’axe, exprimé en degrés, indique l’orientation du cylindre. Il est indiqué juste derrière les parenthèses. 

L’addition est indiquée pour les presbytes qui ont également besoin d’une correction de près, et donc de verres progressifs. Elle est toujours la même pour les 2 yeux et est précédée du mot ADD. 

L’ordonnance a une durée de validité variable selon votre âge : 

  

– 16 ans 

16 à 42 ans 

+ 42 ans 

Verres 

1 an 

5 ans 

3 ans 

Lentilles 

1 an 

3 ans 

3 ans 

 

Quelle prise en charge pour mes lunettes ?

Comme évoqué plus haut, la Sécurité Sociale ne prend en charge qu’une infime partie du coût élevé que représente les lunettes sur le budget santé.  

Dans le cadre de leurs “contrats responsables”, les mutuelles santé ont l’obligation de proposer, pour un équipement complet (monture et verres) un remboursement compris entre 50 et 850 euros, selon la complexité des verres. 

Les autres solutions pour corriger la vue

Porter des lunettes n’est pas l’unique possibilité de corriger sa vue. 

Plus esthétiques, les lentilles sont tout aussi performantes que les lunettes en matière de correction visuelle et après un examen spécifique de l’ophtalmologue, il vous appartient de choisir entre les 2. Elles peuvent être rigides, semi-rigides ou jetables et sont faites de verre, de plastique ou de polycarbonate. Elles sont toutefois prises en charge différemment par la Sécurité Sociale et il convient de prendre en compte le remboursement et la réglementation concernant les lunettes ou les lentilles dans son choix. 

La chirurgie réfractive peut être envisagée sous certaines conditions. C’est une technique définitive qui corrige la myopie, l’hypermétropie, l’astigmatisme ou la presbytie. Notez cependant que cette technique n’est pas prise en charge par l’Assurance maladie.  

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Yannis Murguet, Expert en santé et prévoyance, Yannis met tout son savoir-faire à votre service pour repérer le meilleur de la protection sociale, et vous partager ses conseils en santé et prévoyance.
Écrit par
Yannis Murguet
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